Erreur persistante : Echec réussi !

Erreur persistante : Echec réussi !

Voici l’histoire d’une personne qui a enchainé des actions de telle manière qu’elles ont produit l’effet opposé de celui attendu.

Pour des raisons personnelles il était très important, voire impératif pour elle de partir se détendre une semaine, comme cela avait été programmé 6 mois avant, avec des amis dans un village reculé en Italie.

Des calculs rénaux se sont faits sentir douloureusement deux semaines avant le départ et à la veille de partir, après avoir pris conseil auprès de son médecin, elle décide, le cœur meurtri de ne pas partir, alors que c’était tout à fait possible et sans risques. Pourquoi ?

Déroulement

Deux semaines avant le départ des calculs se font sentir. Comme elle en a déjà eu plusieurs fois, elle connaît bien les symptômes et elle se dit que la douleur risque de passer et qu’il n’est pas nécessaire d’aller voir un médecin pour passer des examens, voire de les faire détruire.

Qui plus est, elle connaît les processus et les délais. Une échographie pour identifier la présence, puis une radio pour aller voir l’urologue sachant que le délai pour un rdv chez ce dernier est d’au minimum six semaines, ce qui est bien au delà de la date de départ. En conséquence il est préférable d’attendre et que ça passe.

Mais l’attente ne produit aucune modification et les douleurs sont toujours aussi présentes. Alors la veille du départ (vendredi) elle décide d’appeler son médecin pour lui demander si avec l’aide de médicaments, en cas de crise aigue, elle peut envisager de partir. Le médecin lui déconseille et lui demande de passer une échographie.

Elle décide donc de ne pas partir, en informe ses amis, et prend un rdv pour lune échographie le lundi suivant.

L’échographie fait bien apparaître une grappe de calculs mais ils sont positionnés en dehors de toute voie d’obstruction et ne nécessitent pas d’intervention médicale supplémentaire dans l’immédiat. Qui plus est la douleur et la gêne ont disparu. Concrètement si l’échographie avait eu lieu la veille de son départ, elle serait partie avec l’aval de la « médecine » !

Les pièges

Le fait de connaître les processus et les délais et, que les précédentes crises ne se soient pas passées en période de vacances, ont conduit la personne à attendre le dernier moment pour agir, à accepter de trouver un rendez-vous pour une échographie quelques jours plus tard, alors qu’il aurait peut-être été possible d’en avoir une le jour même.

Moralité

  1. Ne pas être prisonnier des expériences passées.

                 Dans le cas présent elles ont conduit à la procrastination.

  1. Considérer toute situation comme spécifique et non globale.

                  Si les symptômes et les origines étaient identiques, les  

                  conséquences d’intervention n’étaient pas les mêmes.

  1. Se focaliser sur le résultat à obtenir et mettre en œuvre toutes les actions possibles pour modifier la situation perturbante.

                 En l’occurrence se focaliser sur passer une échographie le    

                plus  rapidement possible pour valider la faisabilité de partir

                est différent de considérer qu’il ne faut pas partir.

  1. Eviter la procrastination.

                 Dans le cas présent elle a permis de constater avec retard

                 qu’il aurait été possible de partir.

« Il n’y a qu’une seule façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi » Georges CLEMENCEAU

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