Comment accorder plus le droit à l’erreur et autoriser la prise de risque lorsque l’évolution des consciences et des comportements le concèdent de moins en moins ?
Mon dernier article "hier c'était mieux"( http://patrice-couillet.com/partage/avant-cetait-mieux/) traitait de l'évolution des comportements et des consciences liés à l'évolution technologique.
J'arrivais au constat que de plus en plus le risque et le droit à l'erreur deviendraient de moins en moins tolérés. Curieusement, aujourd’hui, dans la plupart des organisations ils sont de plus en plus réclamés, annoncés comme étant la condition impérative pour développer l'agilité ainsi que l'innovation, rendue nécessaire par l'évolution de la complexité.
Etre conscient de cette injonction est une première étape.
Comment faire face à cette réalité et répondre aux attentes et aux besoins des collaborateurs en est une autre pour que ce droit réclamé ne reste pas un vœux pieux !
Je vous propose d’utiliser nos intelligences pour reformuler le problème différemment et, trouver ensemble des pistes de solutions satisfaisantes.
Je me lance pour donner l’exemple et si l’expérience vous tente, à vous de la poursuivre !
Partons du principe que le droit à l’erreur n’est pas autorisé mais qu’il est nécessaire pour développer l’agilité (adaptation rapide) aux situations rencontrées en entreprise. Dans ces conditions le problème pourrait être :
« Comment reconnaître officiellement le moyen de se tromper sans augmenter les budgets de conception et des projets ? »
- Privilégier la rapidité de développement d'une idée qui permet de décider de l’abandonner plus rapidement et à moindre coût si elle n’est pas bonne. Prototyper plus rapidement pour valider la faisabilité et les conditions de développement.
- Intégrer un budget de développement qui inclut un droit à l'erreur, en temps, en matières, en moyen, …
- Réduire les budgets et les temps de développement pour augmenter ceux d'innovation
Si vous voulez être les promoteurs des nouvelles façons de travailler, des réponses à apporter aux nouvelles exigences des entreprises et des besoins de leurs collaborateurs, lâchez vous ! C’est du nombre important de propositions que pourra naître la bonne solution.
A vous de jouer !